Sociologie du racisme

Parution d’un livre sur l’œuvre de Véronique De Rudder. Vous pouvez d’ores et déjà le commander, le recommander à vos collègues, étudiant.e.s ou à quiconque s’interroge sur notre société et son rapport à « l’autre »…

Éditeur : Syllepse
Collection : « Avant-première »
Auteur-e : Véronique De Rudder
Parution : Novembre 2019
Pages : 348
Format : 150 x 210
ISBN : 978-2-84950-719-9
Prix : 25 euros

Présentation éditeur et bon de commande :
https://www.syllepse.net/sociologie-du-racisme-_r_21_i_790.html

Présentation de l’ouvrage :

Véronique De Rudder traite de la place de l’immigration et de sa descendance dans la société française. Elle passe au crible les relations inter-ethniques qui en découlent.
Ses textes s’avèrent d’une étonnante actualité alors même que les enfants d’immigrés, désormais adultes, sont porteurs de revendications d’égalité, voire de revendications identitaires, dans un contexte peu favorable à leur insertion.
Comme le rappelle Étienne Balibar dans sa postface, l’ensemble des travaux de Véronique De Rudder, menés avec une grande exigence théorique, est marqué par son engagement civique.
Elle nous livre ici une analyse critique du républicanisme français dans son rapport à l’universalisme. Force est de constater que cet universalisme, inscrit en lettres d’or dans les textes constitutionnels, mis en œuvre par toute une législation et par pratiquement toutes les tendances politiques et enseigné dans les écoles, coïncide en pratique avec un système de discriminations tolérées, voire à l’occasion codifiées.
En dépit des déclarations d’intention, ce système est aujourd’hui en voie d’expansion plutôt que de correction. Les victimes sont massivement les immigrés originaires des anciennes colonies françaises et leurs descendants, citoyens français de plein droit et pourtant de seconde zone, constamment renvoyés à leurs origines comme à une marque d’indignité.

Véronique De Rudder se réclame d’un universalisme en acte qui surmonte le paradoxe actuel. Elle insiste à la fois sur la nécessité de changer les politiques publiques actuelles qui, de fait, malmènent toujours les valeurs démocratiques et sur la nécessité de l’écoute des victimes qui cherchent à se libérer de la domination.