Séminaire « We are ready anytime – [LA CAUSE DU RAP] Les exils d’un groupe de rap palestinien du Liban » à la Villa Arson à Nice le 29 novembre

L’Urmis organise le 29 novembre 2019 à 14h une séance de séminaire qui aura lieu à la Villa Arson autour de la projection du film documentaire de Justin de Gonzague et Nicolas Puig : We are ready anytime – [LA CAUSE DU RAP] – Les exils d’un groupe de rap palestinien du Liban ». La séance sera organisée en partenariat avec la Villa Arson, la MSHS et le projet Idex Création en migration. Cette séance s’inscrit dans les travaux du groupe de recherche Urmis “Pratiques culturelles, savoirs et techniques en circulation”.

http://unice.fr/mshs/contenus-riches/agenda/2018-2022/projection-debat-autour-du-film-documentaire-we-are-ready-anytime-29-novembre-2019


[LA CAUSE DU RAP]
Les exils d’un groupe de rap palestinien du Liban

Trailer du film :  https://vimeo.com/320312745?fbclid=IwAR2kDaDeSycr_cPaciRQcKuoXAO95GDtU5_F-jOVS7pApZULWgNAbcvrWvk

Un film de Justin de Gonzague (auteur et réalisateur) et Nicolas Puig (anthropologue). 55’25
Ce projet fait le récit de l’exil vers l’Europe des membres d’un groupe de rap palestinien au Liban en utilisant les outils de l’anthropologie visuelle comme vecteur de connaissance et le film comme puissant média de restitution sensible d’une histoire spécifique. Il est construit par une combinaison d’images anciennes, d’autres captées par les membres du groupe eux-mêmes et d’autres, enfin, issues des différents tournages réalisés au Liban, en Angleterre et en France de 2011 à 2017. Il explore ainsi sur le temps long différentes narrations visuelles et sonores des engagements politiques, artistiques et existentielles de ces musiciens depuis leur début dans les années 2000 jusqu’à leur arrivée et insertion plus ou moins problématique en Angleterre (pour quatre d’entre eux) et en France (pour le cinquième). Partis comme un groupe, Katibé Khamsé (Phalange cinq) emblématique du rap palestinien au Proche-Orient, c’est en tant qu’individus dispersés qu’ils doivent apprendre à (sur)vivre en Europe, dans ce qui s’apparente à un exil dans l’exil. Pourtant le rap comme musique et mode de vie, et la Palestine comme référence, ne sont jamais loin.