Séminaire de recherche « Tel cheval, tel zar » ; les voies du sacré d’une adepte du culte des zar en Ethiopie

Mardi 12 mai 2015 à  la Maison des sciences de l’homme et de la société du Sud-Est (MSHS Nice), 10h-12h, salle 131, SJA3. Séminaire de l’axe 4 : Circulation des objets et des signes culturels.

avec : Makeda Ketcham, anthropologue, réalisatrice, chercheur associée au Centre français des études éthiopiennes (CFEE)

A travers trois séquences filmiques, nous verrons les ” chemins du sacré “ d’une femme, adepte du culte des zar, dans la région du Wà¤llo en Ethiopie. Dans chaque famille, surtout à  la campagne, quelqu’un porte le zar. Le balà¤zar tient une place magico-religieuse qui le met à  la marge au sein de sa famille et de la société, depuis le jour de son initiation jusqu’à  sa mort, puisque les zar ne le quitteront plus. Sa vie ne lui est pas enviée car c’est un véritable sacerdoce d’être le cheval d’un zar et il est craint car les esprits font peur. Bien que les zar soient perçus négativement, comme apportant la maladie, ils possèdent aussi ” une face claire “, liée à  la guérison. Ils protègent ceux qui leur vouent un culte ainsi que leur famille. Le balà¤zar réintègre l’ordre à  travers le désordre premier, les sacrifices, les offrandes et la transe de possession. Lors de l’hadra et de la transe de possession, les figures symboliques et mythiques entrent en jeu, véritable catharsis, alliant l’histoire individuelle et collective pour le bien-être de la communauté.

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