Françoise Lestage

Contact : francoise.lestage@univ-paris-diderot.fr

Françoise Lestage est anthropologue.

Depuis 2006, elle enseigne à  l’université Paris Diderot (Paris 7) dans l’UFR de sciences sociales. Ses cours traitent des politiques migratoires (Master 2 spécialité Migrations et relations interethniques), des recompositions sociales et culturelles produites par la mobilité géographique des personnes (Master 2 spécialité Migrations et relations interethniques), du rapport entre cinéma et ethnographie, et plus largement de toutes les écritures autres que le texte, de l’anthropologie visuelle à  l’hypermédia (Licence de Sociologie de 3ème année et Master 1 Sociologie et Anthropologie) et initient les étudiants de première année de Licence à  l’anthropologie.

Du 1er septembre 2014 au 31 aout 2017, elle a été détachée au Centre d’Etudes Mexicaines et Centraméricaines (CEMCA) à  Mexico, UMIFRE 16, USR Amérique Latine 3337 du CNRS pour diriger l’UMIFRE et l’USR. Voir http://www.cemca.org.mx/seccion.php?id=162

Ses recherches se sont d’abord inscrites dans le champ de l’anthropologie de la petite enfance jusqu’en 1992. Depuis 1993 elles se poursuivent dans trois domaines :

  • Sociologie et anthropologie de l’ethnicité : productions identitaires, construction de catégories, relations entre les individus et les groupes, rapports entre l’État et les minorités.
  • Sociologie et anthropologie des migrations : socialisation des migrants, effets socio-spatiaux et socioculturels des migrations, circulation des pratiques, déterritorialisation et reterritorialisation des personnes, des familles et des groupes sociaux, constitution et extension des réseaux de migrants, rapport des migrants et de la mort.
  • Sociologie et anthropologie de la famille : socialisation du jeune enfant, changements familiaux en milieu migrant, réseaux de parenté, mobilités inter familiales, rites du cycle vital, familles migrantes et défunts, constitution de la descendance au 21ème siècle, à  savoir l’Assistance médicale à  la procréation et ses effets sociaux.

Ses recherches se font à  partir de données recueillis sur le terrain mexicain depuis 1993, péruvien jusqu’en 1992.